4 décembre 2009
SECURITE SOCIALE : DEFICIT RECORD EN 2010 ! 30,6 milliards !
Le gouvernement fait beaucoup de bruit sur l’augmentation des prélèvements sur les revenus du capital , mais on est encore loin du compte .
La contribution sociale des stock -options , intéressement et participation est portée à 4 % . Pour mémoire , le taux des cotisations à la sécurité sociale d’un salarié est de 15,26 % , celui de son employeur est de 30, 38 % .
Le nouveau recul de la masse salariale entraine une diminution des cotisations sociales , les mutuelles vont augmenter , le salaire net après prélèvements va baisser .
La baisse des recettes est la conséquence de la dévalorisation du travail . La part des salaires dans la valeur ajoutée , a chutée , au profit des dividendes versés aux actionnaires . Ils sont passés de 5% en 1985 à 25% en 2008
Faute de nouvelles taxations sur les revenus du capital , les petits salariés vont trinquer et les malades passeront encore plus à la caisse .
L’hôpital public fait ceinture , son personnel est à bout souffle ! Quel gâchis !
31 janvier 2009
Hier 30 janvier : Réunion sur le projet de la place du Barlet
Forum Invest a voulu rassurer en présentant quelques partenariats emblématiques, à Lille, à Marseille, à Beauvais… Nous y voyons, nous, des différences substantielles avec Douai :
- à Lille, Forum Invest reprend un emplacement affecté depuis longtemps au commerce, dans la rue la plus commerçante de la ville. Pas de bouleversement des flux de circulation donc, mais plutôt un confortement.
- à Marseille, c’est la mairie qui a conçu le projet d’aménagement de la Joliette. C’est la mairie qui a lancé un concours pour choisir un partenaire. Le projet a mûri politiquement avant de passer entre les mains d’un investisseur.
- c’est peut-être le cas de Beauvais qui se rapproche le plus de celui de Douai. Une ville de taille proche, un projet apporté tout emballé par l’investisseur… Et la même réaction de la population, qui réclame une consultation populaire. Mêmes causes, mêmes effets…. Voir sur le sujet la réaction des élus beauvaisiens socialistes et communistes.
Notons qu’à Verviers (ville belge), il a fallu toute l’énergie d’une association (Vesdre Avenir) et des habitants pour convaincre Forum Invest de modifier un projet qui prévoyait de couvrir la rivière locale, la Vesdre, sur 220 m. Encore toutes les remarques des opposants au premier projet n’ont-elles pas été entendues. Est-ce le genre de débat démocratique qui nous attend ?
Gardons à l’esprit ces quatre points essentiels :
- Douai a signé (malgré le refus du groupe d’opposition) un protocole d’accord apporté tout écrit par Forum Invest, à son entier avantage. Ce texte nous engage déjà. Si nous renonçons, ce sera payant. Et un peu plus cher à chaque mois qui passe.
Voir la "cérémonie" de signature sur le site de Forum Invest (place du Barlet). - Forum Invest a tout intérêt à nous montrer patte blanche et à promettre monts et merveilles.
Un beau diaporama et de belles paroles ne coûtent rien. Lorsque la place sera vendue et le bâtiment construit, il sera trop tard pour les prises de conscience. C’est maintenant qu’il faut réfléchir et prendre des avis neutres. L’avis de Forum Invest est un avis intéressé. Le prendre pour argent comptant serait irresponsable. - La place du Barlet, un Douaisien l’a bien dit, nous appartient à tous. Une fois vendue, nous ne la récupérerons jamais. Un acte si lourd ne peut se faire sans l’accord des Douaisiens. Par un référendum populaire.
- Si proche du centre qu’il soit, le Barlet n’est pas le centre. Une galerie commerciale à cet endroit modifiera en profondeur les flux de circulation commerciale en ville. Et asséchera forcément des zones aujourd’hui actives. Le centre de gravité de Douai passera de la place d’Armes à la rue de la Cuve d’Or. Avons-nous fait la moindre étude sur ces impacts prévisibles ? Aucune.
Le groupe d’opposition n’est pas pour le statu quo. Oui, la situation du commerce douaisien est mauvaise. Noyelles-Godault ne nous attend pas pour grossir. Il faut agir. Sur le commerce et sur la question du stationnement.
Des propositions ambitieuses sont nécessaires. Nous apporterons les nôtres en temps utile. Mais faut-il pour autant se précipiter sur le premier projet venu, apporté de l’extérieur par un investisseur qui recherche, c’est son métier, d’abord l’intérêt de son actionnaire ?
27 janvier 2009
Conseil municipal - janvier 2009
Parer au plus pressé ne suffit pas comme projet de long terme. Oui, il faut achever la restauration de l’hôtel de Ville, conforter le dôme de Saint-Jacques, poursuivre l’installation du colombarium du cimetière de Frais-Marais, aménager les places centrales de la Ferronnière…
Si importantes qu’elles soient, de telles tâches ne doivent pas occulter ce qui devrait être le premier rôle d’une équipe municipale : inventer l’avenir.
Quelles lignes de force voulons-nous développer ? Comment doit évoluer notre centre-ville ? Comment attirer de nouveaux commerçants et libérer les énergies ? Quelles solutions pour développer des centres périphériques dans nos quartiers ? Sur quoi fonder, demain, l’image, la singularité, donc l’attractivité de Douai ?
Si nous n’avons pas de réflexion sur les buts que nous nous fixons, nous continuerons à gérer les menus travaux sans savoir dans quelle vision ils s’insèrent. Nous resterons spectateurs de l’évolution de notre Ville, qui s’endort doucement, derrière ses façades repeintes…
Non : Le Groupe d’opposition a choisi de voter contre la baisse des subventions aux associations.
Est-ce à ces acteurs associatifs, qui portent pour certains à bout de bras des projets sociaux de long terme, de supporter les effets d’une mauvaise gestion ? Les centres sociaux ne tiendront pas deux ans à ce régime sans remettre en question certains projets voire certains postes. Et nos grandes institutions culturelles doivent réduire la voilure sur leurs créations et leur ouverture à des publics moins solvables.
Certes, la municipalité aura au moins eu le mérite d’identifier, dans sa quête d’économies, toute une série d’associations dormantes qui touchaient année après année leur subvention sans justifier de son utilisation.
L’argent public doit être dépensé là où il est nécessaire, de manière ambitieuse lorsqu’il le faut. A contrario, parce que cet argent est celui des contribuables, chaque centime alloué doit être utile. La pire politique est en effet de peu dépenser tout en dépensant mal.
Lors de ce Conseil, le groupe d’opposition a posé plusieurs questions :