19 septembre 2010

Subventions aux associations : un puzzle complexe

Le financement global des associations douaisiennes apparaît finalement assez opaque, découpé qu'il est en de multiples tranches présentées au fil de l'année, de conseil municipal en conseil municipal. Nous avons pris en conseil le cas des Francs Nageurs et Cheminots douaisiens (FNCD), subventionnés de manière importante et à juste titre, au vu de leurs excellents résultats et de la qualité de leur formation dans plusieurs disciplines.

Si légitime que soit ce financement, on aimerait quand même pouvoir le connaître dans son ensemble à un moment donné de l'année, pour le voter en connaissance de cause, plutôt que d'avoir l'impression que l'exécutif municipal cherche à le faire passer en catimini.

A la subvention de base s'ajoute en effet, en début d'année, une subvention liée au niveau du championnat. Ces deux subventions forment ce qu'on pourrait appeler une dotation de départ. Plusieurs subventions exceptionnelles sont ensuite votées en cours d'année, en fonction des déplacements, puis une subvention complémentaire est accordée de manière automatique en fonction des sommes ramenées par le mécenat. Or, voilà qu'en septembre arrive pour le FNCD? comme pour le FC Douai, une dernière subvention , exceptionnelle dans tous les sens du terme, dans la mesure où elle est accordée au vu d'excellents résultats sportifs et ne correspond pas à des déplacements spécifiques.

Fort bien. Mais tout ceci conduit à doubler la dotation de départ votée en début d'année budgétaire ! Il faut exhumer toute une année de dossiers municipaux et se livrer à de fastidieuses additions pour savoir, réellement, combien la municipalité accorde à chaque association en un an. Et le résultat peut être très différent de ce qui est voté en début d'année !

Reste une question : est-il judicieux d'accorder une subvention automatique en fonction des sommes collectées via le mécenat ? C'est au fond se retirer tout contrôle des sommes versées et se mettre à la remorque des financeurs privés.