27 janvier 2009

Conseil municipal - janvier 2009

Parce que les investissements qu’il présente sont nécessaires, M. Vernier se dispense de penser l’avenir de sa ville.

Parer au plus pressé ne suffit pas comme projet de long terme.
Oui, il faut achever la restauration de l’hôtel de Ville, conforter le dôme de Saint-Jacques, poursuivre l’installation du colombarium du cimetière de Frais-Marais, aménager les places centrales de la Ferronnière…
Si importantes qu’elles soient, de telles tâches ne doivent pas occulter ce qui devrait être le premier rôle d’une équipe municipale : inventer l’avenir.
Quelles lignes de force voulons-nous développer ? Comment doit évoluer notre centre-ville ? Comment attirer de nouveaux commerçants et libérer les énergies ? Quelles solutions pour développer des centres périphériques dans nos quartiers ? Sur quoi fonder, demain, l’image, la singularité, donc l’attractivité de Douai ?

Si nous n’avons pas de réflexion sur les buts que nous nous fixons, nous continuerons à gérer les menus travaux sans savoir dans quelle vision ils s’insèrent. Nous resterons spectateurs de l’évolution de notre Ville, qui s’endort doucement, derrière ses façades repeintes…

Non : Le Groupe d’opposition a choisi de voter contre la baisse des subventions aux associations.

Est-ce à ces acteurs associatifs, qui portent pour certains à bout de bras des projets sociaux de long terme, de supporter les effets d’une mauvaise gestion ? Les centres sociaux ne tiendront pas deux ans à ce régime sans remettre en question certains projets voire certains postes. Et nos grandes institutions culturelles doivent réduire la voilure sur leurs créations et leur ouverture à des publics moins solvables.

Certes, la municipalité aura au moins eu le mérite d’identifier, dans sa quête d’économies, toute une série d’associations dormantes qui touchaient année après année leur subvention sans justifier de son utilisation.
L’argent public doit être dépensé là où il est nécessaire, de manière ambitieuse lorsqu’il le faut. A contrario, parce que cet argent est celui des contribuables, chaque centime alloué doit être utile. La pire politique est en effet de peu dépenser tout en dépensant mal.

Lors de ce Conseil, le groupe d’opposition a posé plusieurs questions :

  • sur les conteneurs à déchets médicaux pour les personnes qui doivent subir des soins réguliers à domicile. Un système très performant de distribution de boîtes puis de collecte par les pharmaciens existe dans notre Communauté d’agglomération, mais il est encore trop mal connu, et des habitants et des pharmaciens eux-mêmes.
  • sur le cirque de Nouvel An, dont le spectacle, de grande qualité, s’accompagnait d’un niveau sonore tout à fait inadapté à de jeunes oreilles.
  • Sur la fusion des écoles Paul Parent et Jean Andrieu. Chacun des deux établissements avait été pressenti pour accueillir la nouvelle école. Le choix n’est toujours pas fait.
  • Sur le nombre de caisses gérées par la Chartreuse ; jusqu’à huit différentes, obligeant les visiteurs à multiplier les chèques s’ils veulent à la fois visiter les collections permanentes, découvrir une exposition, acheter un livre…
  • Sur la possibilité de renommer la moitié sud du quai Devigne, comme cela vient d’être fait pour le quai de l’Entrée des Eaux, au bénéfice du seul accès à une nouvelle résidence privée clôturée.
  • Sur la nocivité des antennes relais de téléphonie mobile. M. Vernier nous répond qu’elle n’est pas différente de celles des ondes de télévision. Faux : les ondes de télévision ne sont pas à la même longeur d’onde. Le rapport effet thermique/effet électromagnétique n’est pas le même. Voir l’avis d’un spécialiste dans la Voix du Nord. Quoi qu’il en soit, soyons tout autant vigilants avec nos propres portables, plus nocifs encore que les antennes, chacun s’accorde à le reconnaître !

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